Par quoi commencer désormais ? J’étais face à un carrefour de possibilités. Soit je faisais faire mon châssis par un ferronnier, soit je rachetais une roulotte d’occasion pour la retaper. Par quoi commencer ?
Option 1 : Prendre le risque de racheter une roulotte d’occasion
Je suis allée voir des roulottes à vendre à partir de 1 000 € sur Leboncoin. Ce n’est pas difficile, il y en a beaucoup à vendre. Mais cela ne s’est pas montré concluant. Les roulottes étaient beaucoup trop dégradées et la réparation allait me coûter plus cher finalement.
Ce n’était pas si intéressant que cela. D’autant plus, que reconnaître un châssis en bon état est assez difficile. Il faut s’y connaître. C’est par exemple le cas avec une roulotte que j’avais trouvé pour 900€. Je suis allée la voir une première fois, j’étais enchantée mais tout était à refaire à l’intérieur. Les murs et le plafond avaient pris l’humidité. Tout partait en lambeaux.
Comme j’avais peur d’investir, j’ai demandé à un ami doué avec la soudure de venir avec moi pour une contre-visite. Il a expertisé le châssis et m’a déconseillé de prendre la roulotte. Les longerons en fer s’effritaient trop et il y avait des trous à certains endroits en dessous, que je n’avais pas vu.
Je décline la proposition mais reste en alerte sur les annonces de revente. On ne sait jamais.
Option 2 : Faire la roulotte moi-même
J’avais une autre possibilité : contacter un roulottier et la faire avec lui.
Malgré mon petit budget, je me suis dit que je pouvais troquer mes compétences en création de sites web contre les services de quelqu’un. J’avais aussi récolté 800€ sur une cagnotte en ligne Leetchi.
L’idée me plaisait énormément : apprendre le métier au contact d’un artisan, comme un maître et son élève. J’avais finalement envie de la fabriquer moi-même cette roulotte et qui plus est, me faire un.e ami.e.
Sans aucune garantie de succès, je postai ma demande sur un groupe Facebook de passionnés de roulottes. Et c’est à ma grande surprise que deux personnes me répondirent.
Deux messieurs m’ont répondu. L’un vivait vers Avignon, à 1h de Montpellier et l’autre dans un petit village près de Narbonne.
J’ai pris contact avec eux. Ils me proposaient tous les deux de m’aider gratuitement et de m’héberger sur leur lieu de vie. Je n’avais qu’à payer le matériel et ma nourriture.
J’étais ravie, mon annonce a bien marché et je me retrouve avec non pas une mais deux propositions super alléchantes !
Je me décide d’aller d’abord à Narbonne pour rencontrer Pierrot, cet ancien biker qui vit avec sa femme sur son terrain. Là-bas, c’est le refuge des animaux. Ils sauvent des chevaux, des chiens, des canards, des poules. Bref c’est le paradis. J’adore le lieu, tout est fait main avec de la récup.
Le courant passe tout de suite. On se met d’accord sur un planning et je viendrai faire des allers-retours entre Montpellier-Narbonne pour construire la roulotte avec lui pendant 3 mois. Je décline l’autre proposition.
Je fais la connaissance de mon futur mentor. Il m’explique qu’il est à la retraite, qu’il s’ennuie un peu, que mon projet lui plaît, qu’il a du temps et qu’il a envie de m’aider !
Le temps des travaux, je suis logée dans une petite roulotte irlandaise qu’il a lui-même construite. Nous nous sommes entendus pour travailler tous les jours pendant mes visites.
N’oublions pas que je dois encore trouver le châssis et que ce n’est pas une mince affaire. Pierrot a l’air confiant, il me dit qu’il a déjà une piste pour moi…
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